France

L'Eglise catholique conservera la trace de votre baptême, même si vous le reniez

<a href="http://www.flickr.com/photos/40911451@N00/2458292685/">accessoires pour baptême (UCHAUX,FR84)</a> / jean-louis zimmermann via Flickr CC <a href="http://creativecommons.org/licenses/by/2.0/deed.fr">License By</a>
accessoires pour baptême (UCHAUX,FR84) / jean-louis zimmermann via Flickr CC License By

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Fin avril 2013, peu après le vote de la loi sur le «mariage pour tous», et à l’issue d’une vaste campagne des opposants proches de l’Eglise catholique, Slate vous parlait du contre-coup subi par l’institution religieuse. L’apostasie, le fait de demander à se faire débaptiser, trottait dans la tête des catholiques mécontents de la tournure des débats et de la position de l’Eglise.

Le phénomène reste très marginal avec environ un millier de personnes par an. Pour devenir apostat, une solution «à l’amiable» avec le Créateur consiste à écrire au diocèse qui conserve le registre pour qu’il mentionne à côté de votre nom, «a renié son baptême par lettre datée du …» Il existe même des modèles sur Internet.

René Lebouvier, un libre-penseur, avait déjà gagné cette manche contre l’Eglise. Mais il est allé plus loin. Il a obtenu en octobre 2011 d’un tribunal civil que son nom soit carrément rayé des registres paroissiaux et diocésains, au nom du respect de la vie privée. L’Eglise avait fait appel de cette décision.

Libération écrit ce mardi 10 septembre que la Cour d’appel de Caen vient de donner raison à l’Eglise. L’affaire Lebouvier ne fera donc pas jurisprudence… Et les apostats resteront, pour le moment en France, mentionnés quelque part dans un diocèse comme ayant reçu le premier sacrement chrétien.

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