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Le site Toxicode publie une carte des 577 circonscriptions selon leur couleur politique après le second tour des législatives. L’occasion de voir que la «vague rose» de dimanche a déferlé par le Nord-Ouest: de Dunkerque à Marseille en passant par Brest et Perpignan, la droite ne contrôle plus qu’une poignée de circonscriptions sur les côtes de la Manche, de l’Atlantique et sur la partie ouest de la côte méditerranéenne.
(Cliquez sur la carte pour l'agrandir. Toxicode.fr/CC License by)
Avant le scrutin, la gauche était majoritaire en sièges dans sept régions métropolitaines (Aquitaine, Auvergne, Bretagne, Limousin, Midi-Pyrénées, Nord-Pas-de-Calais, Poitou-Charentes). Dimanche soir, elle a conquis la majorité dans huit régions supplémentaires: Basse-Normandie, Haute-Normandie, Bourgogne, Ile-de-France, Languedoc-Roussillon, Lorraine, Pays de la Loire, Picardie.
La droite reste majoritaire en sièges dans six régions (Alsace, Centre, Champagne-Ardenne, Franche-Comté, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Rhône-Alpes) et le devient en Corse, qui comptait deux députés de gauche et deux de droite en 2007.
Déjà largement majoritaire outre-mer, la gauche le reste, et conquiert par ailleurs huit des onze sièges des Français de l’étranger.
Parmi les résultats notables, les vagues roses en Bretagne (où la droite ne compte plus désormais que cinq députés) et en Languedoc-Roussillon (où elle n’en a plus que deux) et la percée en Ile-de-France, où la gauche arrache des sièges à la droite dans tous les départements sauf Paris, où elle était déjà largement majoritaire.
En Alsace, à laquelle nous consacrions un reportage avant le second tour, la gauche remporte pour la première fois deux sièges au scrutin majoritaire, à Strasbourg, et a même failli en décrocher un troisième, toujours dans la capitale régionale.