Nouvelle salve de sondages ce dimanche 3 juin dans le JDD, avec deux enquêtes Ifop portant sur la deuxième circonscription des Hauts-de-Seine et la cinquième circonscription des Bouches-du-Rhône, respectivement celles de l’ancienne secrétaire d’Etat aux Droits de l’homme puis aux Sports Rama Yade et de la nouvelle ministre déléguée aux Personnes handicapées Marie-Arlette Carlotti.
A Asnières-Colombes, Rama Yade (Parti radical, soutenue par le MoDem et le Nouveau centre) serait en position d’être éliminée du second tour car elle arriverait en troisième position au premier avec 19% des voix. Avec un tel score, il lui faudrait 65% de participation, plus qu’en 2007, pour réussir à atteindre les 12,5% des inscrits nécessaires pour se maintenir.
Le maire PS d’Asnières Sébastien Pietrasanta sortirait en tête avec 36% des voix devant son prédécesseur UMP Manuel Aeschlimann (29%). Le candidat de la gauche est donné vainqueur au second tour, aussi bien en duel (54%-46%) qu’en triangulaire (48%-34%-18%).
>> Les candidats et les enjeux dans la deuxième circonscription des Hauts-de-Seine
Dans les Bouches-du-Rhône, Marie-Arlette Carlotti, qui était une des ministres les plus menacées (François Hollande ne l’avait emporté qu’avec 50,22% dans la circonscription) peut envisager le scrutin avec un relatif optimiste: au second tour, elle l’emporterait avec 52% face à l’ancien ministre Renaud Muselier.
Au premier tour, les deux candidats seraient au coude-à-coude (36% pour Muselier, 34% pour Carlotti) et le FN ne serait pas en position de se maintenir (13,5%). Le JDD rappelle que le scrutin est à gros enjeux pour les deux principaux postulants:
«En cas d’échec, Renaud Muselier verrait s’éloigner ses rêves de mairie de Marseille. Marie-Arlette Carlotti, elle, devrait quitter le gouvernement, conformément à la règle édictée par Ayrault.»
>>Les candidats et les enjeux dans la cinquième circonscription des Bouches-du-Rhône
Les résultats de ces deux enquêtes sont néanmoins à interpréter avec prudence: elles ont été réalisées auprès de 500 à 600 électeurs dans chaque circonscription et la marge d’erreur des scores est donc de 3,5 à 4,5 points dans un sens ou dans l’autre.
Un bon nombre de sondages par circonscription ont été réalisés ces dernières semaines: ils donnent notamment Jean-Luc Mélenchon favori dans le Pas-de-Calais, François Bayrou en position précaire dans les Pyrénées-Atlantiques, Ségolène Royal exposée aux incertitudes d'un second tour gauche-gauche en Charente-Maritime ou Stéphane Le Foll bien placé dans la Sarthe.