28 avril 2007. ALORS QUE SÉGOLÈNE ROYAL ET FRANÇOIS BAYROU discutent à Paris devant les caméras de BFM TV, Nicolas Sarkozy est en déplacement dans le Nord-Pas-de-Calais.
Accompagné de Jean-Louis Borloo, il va visiter l'usine Valourec-Mannesmann de St-Saulve et participer à une table ronde sur le logement dans une école de Valenciennes.
Aux travailleurs de l'usine, il lance:
«Je vous promets qu'à la fin de mon quinquennat il y aura 5% de chômeurs.»
Un objectif déjà annoncé à plusieurs reprises, notamment en janvier 2007 dans l'émission A vous de juger.
(Cinq ans plus tard, le ministère du Travail annonce que le chômage vient de subir son 11e mois consécutif de hausse et se situe à un taux de 10% de la population active.)
Le même jour, Le Monde rapporte que le candidat de l'UMP, encore ministre, se serait plaint au quotidien (via une lettre déposée par un motard) d'être caricaturé par Plantu de la même manière que Jean-Marie Le Pen, une mouche volant au-dessus de sa tête. «Je considère avoir, tout au long de ma vie politique, combattu les idées de l'extrême droite: le racisme, l'intolérance, l'antisémitisme», se défend-il.
En guise de réponse, le dessinateur choisit de de placer au dessus de la tête de Nicolas Sarkozy non pas une, mais trois mouches.