LA CANDIDATE ECOLOGISTE EVA JOLY a été hospitalisée, dimanche 1er avril, après une chute. Avancée dans un premier temps par RTL, l'information a été confirmée à l'AFP par le codirecteur de campagne de l'ex-magistrate, Stéphane Sitbon-Gomez, selon qui elle a fait fait une chute dans un escalier en sortant d'un cinéma parisien et a été touchée à la tête, puis a passé des examens à l'hôpital Cochin. Il espérait initialement qu'elle sorte dans la nuit, mais elle devrait finalement sortir dans la journée de lundi.
«Sa campagne a été suspendue. Tous ses meetings de la semaine à venir ont été annulés», avançait le site de RTL. «Aucun meeting n'est annulé et la campagne continue», a affirmé de son côté à l'AFP Stéphane Sitbon-Gomez, selon qui Eva Joly reprendra sa campagne mardi.
Peu auparavant, Stéphane Sitbon-Gomez avait, sans confirmer l'hospitalisation, réagi sur Twitter en répondant à un message du journaliste Jean-Michel Aphatie, qui devait recevoir Eva Joly lundi matin sur RTL et a révélé l'information: «Agenda de campagne de demain matin modifié. La campagne continue».
Le sénateur Jean-Vincent Placé, qui a remplacé Eva Joly au pied levé sur RTL, a évoqué un incident «bénin», une simple «bosse». «Il n'y a pas de raison d'avoir des inquiétudes», a affirmé de son côté la secrétaire nationale des Verts Cécile Duflot sur i>TELE.
La candidate écologiste est créditée de 2% à 3% des voix par les sondages publiés la semaine dernière.
La question d'éventuels ennuis de santé frappant un candidat à la présidentielle est abordée par l'article 7, alinéa 7 de la Constitution, qui dispose qu'en cas d'empêchement d'un des candidats après le début de la campagne officielle, le Conseil constitutionnel doit prononcer le report de l'élection.
Article actualisé le 2 avril avec les dernières informations sur la santé d'Eva Joly.