NICOLAS SARKOZY PARLE DE SES CINQ ANS À L'ÉLYSÉE dans une interview à paraître, jeudi 29 mars, dans Paris Match.
Le président-candidat revient sur les 32 heures du siège de Mohamed Merah. À ceux qui l'accusent d'avoir «fait monter certaines tensions» en France, avec notamment le débat sur l'identité nationale ou le dérapage de Claude Guéant qui affirmait que «toutes les civilisations ne se [valaient] pas», il répond:
«Des dérapages, j’en connais. Quand Mme Aubry me traite de Madoff, un homme qui a pris cent quatre-vingt-trois ans de prison! Quand M. Piccoli m’a comparé à Franco, il y a quelques jours, en présence de M. Hollande! Quand Mme Royal dit que je suis candidat pour échapper à la justice! La propension des socialistes à donner des leçons et à pratiquer l’outrance est simplement stupéfiante.»
Nicolas Sarkozy affirme que «la dynamique est aujourd’hui de [leur] côté» et affirme que s'il est réélu, il sera un président «différent».
Europe 1 dévoile pour sa part que Nicolas Sarkozy a affirmé à Paris Match, sans que cette information figure dans l'entretien, qu'il «a renoncé à publier son livre de réflexions personnelles sur sa vision du quinquennat et sur ses errements» mais qu'un «petit livre devrait tout de même paraître la semaine prochaine.»