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Arnaud Montebourg: «La victoire du PS n'est pas acquise» [Le 20'12 #8]

Capture d'écran
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POUR SA HUITIÈME ÉDITION, le 20'12, l'émission politique de Slate.fr, L'Express, l'INA et Dailymotion reçoit Arnaud Montebourg.

On vous avait déjà proposé de regarder le teaser de sa prestation, où l'ancien candidat à la primaire socialiste s'exclamait que l'Europe était «un cauchemar», mais Arnaud Montebourg a parlé de bien d'autres choses:
Arnaud Montebourg, l'invité du 20'12 par LEXPRESS

Son nouveau rôle de «représentant spécial» de François Hollande

«—C'est représenter François Hollande dans toutes les causes et en toutes circonstances.

—Christophe Barbier: vous êtes le pompier volant de sa campagne?

—Pompier, c'est un métier valorisant, très populaire, donc je ne récuse pas votre image. Il est vrai que j'ai engagé à sa demande et avec son aide un tour de France de la désindustrialisation de ces territoires où les usines ferment, des usines qui gagnent de l'argent.»

Sur l'engagement politique des journalistes et l'interview partisane (référence au clash de sa compagne Audrey Pulvar avec Jean-François Copé)

«Les journalistes font ce qu'ils veulent, c'est le principe de la liberté de la presse. Il y a des éditorialistes qui assassinent tous les jours dans les journaux... C'est constitutionnellement garanti. Est-ce qu'on a le droit de demander à un journaliste d'être neutre? Oui mais c'est absurde, les journalistes ont leurs opinions: pourquoi les empêcher de les exprimer? Ce qu'on leur demande, c'est de séparer l'opinion du fait, mais ça c'est ce qu'on apprend dans les écoles de journalisme, enfin je ne vois pas où est le problème. D'ailleurs Monsieur Mougeotte [directeur des rédactions du Figaro], est-ce qu'on lui demande d'être neutre? Non!»

Sur la diminution des dépenses publiques

«Il y a un vrai problème de transparence sur l'état réel de nos comptes. Il faudra faire un audit indépendant qui permette d'identifier les causes de l'endettement et du surendettement du pays qui l'a vulnérabilisé et l'a mis dans les mains des marchés financiers.»

La victoire n'est pas tranchée

«La question de la victoire est primordiale et cruciale et elle n'est pas tranchée, il n'est pas acquis que nous puissions gagner cette élection [...] moi je considère que les sondages sont faux, je n'y crois pas dans ces sondages, donc la question de la victoire doit déjà être traitée.»

Sur le nucléaire

«Je ne suis pas à la gauche du Parti socialiste. Je suis sur l'axe central de la gauche aujourd'hui, écologique, républicaine, sociale et moderne [...] L'écologie ce n'est pas le nucléaire, c'est la transition énergétique, la fin de la dépendance vis-à-vis du pétrole et c'est beaucoup plus difficile que de faire des manifestations contre le nucléaire [...] Mais je ne suis pas pro-nucléaire.»

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