13 FÉVRIER 2007. DEUX JOURS APRÈS LA PRÉSENTATION DE SON PACTE PRÉSIDENTIEL A VILLEPINTE, Ségolène Royal s’interroge sur sa diffusion. Réunissant son conseil politique, la candidate évoque, selon les mots de Libération, «l'idée d'une chaîne de l'amitié électorale, chaque militant étant invité à téléphoner à dix personnes de son entourage».
Alors que le chiffrage de son programme est moqué (le futur président de l’Assemblée nationale Bernard Accoyer parle d'«un monde utopique, […] virtuel, intemporel, figé depuis trois décennies, […] où l'on imagine toujours que l'on peut dépenser plus en travaillant moins, où l'on partage les richesses avant qu'elles ne soient créées»), la présidente de la région Poitou-Charentes demande également à son équipe de «se concentrer sur le message davantage que sur le chiffrage», tout en vantant des engagements «cohérents et accompagnés d'une relance économique et d'une recherche de l'efficacité de la dépense publique».
Un sondage Ipsos/Le Point/France 2 du jour la donne perdante au second tour face à Nicolas Sarkozy avec 47% contre 53%, soit le score qu’elle recueillera le 6 mai.
Photo: le sondage Ipsos/Le Point/France 2 du 13 février 2007 (France 2/Ina).