Vulgaire
«Tout ma vie j’ai entendu parler de l’affaire Dreyfus, sans jamais savoir de quoi il s’agissait vraiment. Du coup, j’ai regardé sur internet, et je vais vous expliquer ce que j’ai compris.
Nous sommes en 1894. Une femme, Madame Bastien, est employée comme femme de ménage à l’ambassade d’Allemagne. Et comme c’est une ambassade, les Ferreros rochers coulent à flots et ça baise dans tous les coins. Exemple : Max Von Schwartzkoppen, l’ambassadeur allemand lui-même, qui certes a des maîtresses, mais a surtout une petite histoire d’amour avec l’ambassadeur l’Italie, qui lui écrit souvent des petits courriers qu’il signe, Alexandrine, pour pas se faire griller.
Je sais ce que vous vous dites : "Ouh la la, ça commence fort, on passe direct au croustillant, il y a des potins tout de suite". Je connais mon public. »
Ps : Je vous ai aussi fait un petit bonus dans lequel je lis «J'accuse», la fameuse lettre d'Émile Zola, mais c'est si vous êtes curieux.ses, on peut comprendre l'affaire sans l'écouter.
Un podcast de Marine Baousson / Studio Brune.
Écrit et produit par Marine Baousson.
Réalisé par Antoine Olier.
Musique de Guillaume Bérat du collectif Branks.
Illustré par Juliette Poney.